L’ACV en résumé

L’Analyse de Cycle de Vie (ou ACV), c'est LA méthode incontournable pour connaître les impacts environnementaux d’un produit ou d’un service. Mais pourquoi réaliser une ACV? Comment s’y prendre et quels sont les outils à utiliser? Quelle est la qualité de cette méthode? Quelle étape pour la synthèse? Inovacomm vous explique tout !

L’ACV est un sigle désignant l’Analyse de Cycle de Vie. Pour en donner une définition claire, l’ACV est une méthode d’évaluation qui permet de quantifier les impacts environnementaux d’un service ou d’un produit tout au long de son cycle de vie. Cette méthode est, à ce jour, la plus aboutie et la plus scientifiquement robuste des méthodes, en termes d’éco-conception et de performance environnementale, selon l’ADEME.

Pour la petite anecdote, c’est aux États-Unis, dans les années 60, qu’ont été réalisées les premières analyses "cycle de vie". D’ailleurs, la première étude et méthodes sur l’ACV a été réalisée par Coca-Cola !

 

Les phases du cycle de vie d’un produit

Le cycle de vie d’un produit est composé de 5 phases :

·        Matières premières : extraction, transformation, approvisionnement, etc

·        Fabrication du produit fini : assemblage, emballage, construction, etc

·        Mise en circulation : transport, distribution et commercialisation

·        Utilisation du produit : déballage, usage, entretien, etc

·        Fin de vie : collecte, transport, recyclage, traitement des déchets, etc

 

L’objectif d’une ACV

Une analyse de cycle de vie sert notamment à faire des choix plus éclairés sur tout le processus de fabrication d’un produit. Les résultats obtenus permettent par exemple de visualiser les étapes de cycle de vie les plus polluantes d’un produit pour ensuite trouver des axes d’amélioration pour diminuer l’impact environnemental de ce produit et le rendre plus durable.

C’est un peu le même principe que pour un bilan carbone. Réaliser le bilan carbone de son entreprise est la première étape d’une étude et démarche de réduction de ses émissions. Véritable outil, le bilan carbone est l’étape de diagnostic, de note, de synthèse et d’auto-évaluation, avant de passer à l'action.

On peut aussi utiliser l’ACV pour comparer différentes options et ainsi en déduire la meilleure. Par exemple pour la distribution, cela permet de connaître les impacts environnementaux de plusieurs options de transport et de les comparer entre elles. On construit donc des scénarios potentiels pour éliminer ceux présentant le moins d’avantages afin notamment de protéger l'environnement et favoriser l'éco-conception. Il est possible de faire de même avec les matières, les techniques de production ou le packaging par exemple.

 

Réduire l’impact environnemental de nos produits

Une fois le « diagnostic » du produit obtenu, on connaît son impact environnemental, son impact carbone et on peut ainsi agir pour le réduire. Cette volonté de concevoir des produits respectant les principes du développement durable et de l'environnement se nomme éco-conception.

Par exemple, dans le cas d’un stylo, les matières premières ont des impacts environnementaux importants comparé à l’utilisation et à la distribution. Pour concevoir un stylo de manière plus durable, il faut alors se focaliser sur l’extraction des matières premières utiles à la fabrication ou à la construction du produit. Les questions à se poser : est-il plus intéressant en termes d’impact environnemental et impact carbone de changer pour une autre matière ? Faut-il changer de fournisseur de matières premières ? En bref, faire une synthèse/analyse de l'instant T et presque se donner une note pour savoir où aller.

Toute organisation proposant des biens ou des services peut se lancer dans une analyse de cycle de vie. Évidemment, il faut avoir les connaissances nécessaires et cela passe souvent par une formation à la méthode ACV. Mettre en place des solutions nécessite l’utilisation et la maîtrise d’outils, de raisonnements particuliers, de bases de données spécialisées, etc. Avant même de procéder aux différents calculs d’impact, c’est la collecte des données (facteurs d’activités et facteurs d’émissions) qui prend le plus de temps et demande une classification méticuleuse.

Chez Inovacomm, nous nous sommes lancé le défi de réaliser des ACV depuis 2023. C’est Camille, notre responsable RSE, qui est en charge de la collecte des données et des tableaux de calculs, bien que la démarche soit globale au sein de l’équipe. En effet, des designers à la responsable d’achats, en passant par la force de vente, tout le monde est impliqué et/ou sensibilisé à ces enjeux de durabilité, en vue de s’améliorer constamment. Il s’agit de réfléchir en amont, dès les premiers pas du projet, afin de concevoir les articles de la manière Ia plus propre et la plus intelligente qui soit pour nos clients

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